dimanche, octobre 30, 2005

Aarrrrrrgghhhh

Voila comment résumer ma soirée d'hier (que l'après midi m'aurait dû laisser pressentir je sais....)
On est parti à 10 mais par un prompt renfort on a du finir à 40 à la piscine de Bordeaux.
3 Matchs de waterpolo de niveau crescendo : d'abord les filles : on s'est pris la patée, puis l'équipe de réserve : qui s'est pris la patée aussi, puis l'équipe 1 (nos stars mâles) qui ont fait match nul sous les applaudissement des précédent-e-s.
Ca c'était plutot cool.
Les 2 heures et demi de route m'avaient permis de faire connaissance avec une jeune fille qui travaille dans un environnement masculin. On avait bien discuté, plutot pas con, Et, comme je lui posait la question de savoir si son identité sexuelle avait été remise en question dans son école de mécanique machinchose, elle m'avait bien confirmé qu'il n'était pas rare qu'on l'appelle Amélie. Je lui ai rétorqué (et c'était destiné à être entendu, consciemment ou non) qu'il suffit qu'une fille soit dans ce genre d'environnement pour qu'elle soit soupconnée de lesbianisme alors que toute autre fille dans tout autre environnement aurait à en faire des tonnes pour que l'idée émerge.
Ce fut confirmé et reconfirmé des douches aux gradins lorsque les discussions n'ont pu éviter le sujet sensible du "Et toi t'as un copain?".
J'avais décidé de ne rien dire parce que le waterpolo est un sport de contact à moitié à poil et qu'il se conclut souvent par une douche collective... et que je veux continuer à en profiter!!! Je rigole...
Bref, pour m'éviter les conséquences de l'hétérobeaufitude ordinaire j'ai tenu le coup en disant que ma vie sentimentale était... "compliquée", que ce que je regarde en premier chez un mec ce sont... "ses pectoraux".
C'était dur... et démoralisant de voir à quel point c'est inenvisageable pour des filles par ailleurs très sympas et plutot pas mal... (euphémisme)
Rentrée à la maison à 4h du mat, heureusement que ma physiologie a pris le dessus et que le sommeil m'a permis d'y échapper quelques heures... mais j'ai quand même du mal à m'en remettre...